Vingt-quatre heures de la vie d’une femme – Stefan Zweig

4e de couverture :

Scandale dans une pension de famille « comme il faut », sur la Côte d’Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d’un des clients, s’est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n’avait passé là qu’une journée… Seul le narrateur tente de comprendre cette « créature sans moralité », avec l’aide inattendue d’une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez la fugitive.

vingt quatre heure de la vie d'une femme

Mon avis :

Avec Vingt-quatre heures dans la vie d’une femme, je découvre Stefan Zweig, écrivain autrichien de la première moitié du XXe siècle, dont j’ai entendu beaucoup parlé jusque là.

Dans cette nouvelle, une jeune femme, Mme Henriette, s’enfuie de la pension de famille où elle réside avec un jeune homme rencontré quelques heures plus tôt. Très vite, les autres résidents de la pension condamnent fermement cette attitude. Seul le narrateur et une vieille dame anglaise, Mrs C., prendront la défense de Mme Henriette. La vraie héroïne de l’histoire, ce n’est pas Mme Henriette, mais bien Mrs C.. Quand toute la pension s’interroge sur la fuite de Mme Henriette, se demande s’il est possible pour une femme de partir à l’aventure avec un homme rencontré la veille, de vieux souvenirs reviennent à Mrs C.. Elle les confie au narrateur. Les vingt-quatre heures les plus importantes de sa vie.

Si j’ai beaucoup aimé cette histoire, c’est en grande partie grâce à la plume de Stefan Zweig. Malgré la brièveté du roman (127 pages pour ma version), l’auteur sait raconter toute l’intensité des sentiments de ses personnages. Il trouve les mots justes pour décrire la passion. Celle de son héroïne bien sûr, mais également la passion du jeu. J’ai adoré son style.

J’ai été sensible également aux sujets abordé dans ce roman : peut-on tout abandonner du jour au lendemain pour partir à l’aventure avec un inconnu ? faut-il assumer ou regretter ses choix ? Si aujourd’hui cela peut sembler banal, je n’ai eu aucun mal à imaginer à quel point ce texte devait être inovant au moment de sa publication en 1927.

J’ai passé un très bon moment avec ce livre et j’ai hâte de retrouver la plume de Stefan Zweig au cours de mes prochaines lectures.

Note : ♥♥♥♥

Vingt-quatre heures de la vie d’une femme
Titre VO : Vierundzwanzig Stunde aus den Leben einer Frau (1927)
Stefan ZWEIG
Editions Le livre de poche
127 pages

classiqueLu dans le cadre du Baby Challenge Classique 2013

25 réflexions sur “Vingt-quatre heures de la vie d’une femme – Stefan Zweig

  1. Une lecture intéressante ! J’avais lu le Joueur d’échec qui m’a beaucoup plu. Stefan Zweig est un excellent auteur. Dommage qu’il ait fini sa vie comme il l’a fait, rempli de désespoir.

  2. Ahlalala !!! ma PAL est déjà immense et j’essaie de me retenir de découvrir cet auteur pour l’instant, mais j’en entends tellement parler… je vais bien céder à un moment ou un autre je crois 😆
    Bonne journée !

  3. J’ai lu ce livre il y a quelques temps maintenant et j’en garde un très bon souvenir. Mais de Stefan Zweig, je te conseille « Lettre d’une inconnue », qui est un de mes livres favoris tant l’histoire est belle et poignante à la fois. Vraiment si tu aimes le style de cet auteur, tu ne seras pas déçue.

    Bonne soirée et bonne lecture. 🙂

  4. Stefan Zweig fait partie de mes auteurs préférés. J’étais ressortie bouleversée de ce roman. Je t’avais déjà parlé de sa biographie de Marie-Antoinette. Mais je te conseille surtout ses nouvelles dont la magnifique Lettre d’une inconnue!!

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